vendredi 6 août 2010

De plus en plus

Ça ne s'arrange pas.
Les années passent, et cette monomanie s'accentue : s'il n'y a pas un minimum de poils sur les fesses, je ne peux plus m'abandonner.

Les culs imberbes, les rasés ou épilés, c'est triste. Certes j'arrive à baiser avec, à titiller, à pénétrer, à bourrer, à jouer agréablement... mais au final je reste tout à fait conscient et c'est comme si je me regardais baiser.

Tandis qu'un beau cul sauvage, au pelage libre, au toucher frémissant, au contact profond, un cul contre lequel je voudrais concentrer toute la surface de ma peau pour m'y frotter, m'y perdre. Quel sensation pleine de remplir la paume d'une rondeur de fesses poilues, puis de fourrer tout le visage entre elles, le menton contre les couilles, la barbe mêlée aux poils drus de ce cul dans lequel se damner... Et lorsque j'y rentre, l'intérieur de mes cuisses pèsent contre ces jambes poilues, l'aine concave emplie de cette rondeur soyeuse, le frottement profond et humide, la courbe de la croupe qui se tend pour avaler ma queue...

Le contact des poils contre les poils, la peau enrichie de son enveloppe... Rien que de la nature, rien que du sexe d'hommes pour le corps, revenir à sa condition animale.