mercredi 10 novembre 2010

De la maturité

A trente-cinq ans, j'arrive à baiser tranquillement la plupart du temps.

Au bordel, après une soirée bien arrosée dans mon bar favori, parce que j'avais envie de cul, rien que de cul, pas de socialiser, draguer, etc.
Un personnage extraordinaire - d'aucuns diraient "freak" parce qu'ils n'ont de repères que la normalité médiocre - avec qui j'avais discuté vaguement sur un site de drague, me fait de l’œil.
Ah ouais ?... Bon OK allons-y.

Un peu étroit, question de rapport anatomique avant tout, mais un bon coup, un mec qui baise pour prendre son pied et aime également sentir l'autre jouir.

Moi aussi : j'ai envie de baiser, tu es à mon goût en cet instant, alors viens-là, pompe-moi la queue, sors la tienne, je la fourre dans ma bouche et te sens vibrer, retourne encore à ma bite, elle est épaisse et c'est bon, file moi ton cul poilu que je le dévore, je plonge y saouler ma barbe et ma langue, et je t'encule... Pas envie de te faire mal, envie de t'entendre grogner, couiner, gémir, prendre du plaisir, envie de sentir que ma queue te fait du bien, envie de me retenir de lâcher la purée trop tôt.
Branle-toi, fais ce que tu as envie, mes boules t'étouffent, bouffe-moi le cul, prends ma grosse queue dans ta bouche, regarde-moi te traiter comme une pute, regarde-moi jouir sur ta gueule.

On reprend notre souffle, on rigole, on souffle, on respire et on retrouve à nouveau la conscience des lieux. On s'essuie, je remarque à nouveau que tu es extraordinaire, et je constate les adaptations nécessaires autant que structurantes.
Tu ne me demandes pas mon "tél", tu sais toi aussi combien cette manière de midinette qui a besoin de se rassurer sur sa moralité est ridicule.
On a bien baisé, c'est bon de baiser avec toi.