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mercredi 10 novembre 2010

De la maturité

A trente-cinq ans, j'arrive à baiser tranquillement la plupart du temps.

Au bordel, après une soirée bien arrosée dans mon bar favori, parce que j'avais envie de cul, rien que de cul, pas de socialiser, draguer, etc.
Un personnage extraordinaire - d'aucuns diraient "freak" parce qu'ils n'ont de repères que la normalité médiocre - avec qui j'avais discuté vaguement sur un site de drague, me fait de l’œil.
Ah ouais ?... Bon OK allons-y.

Un peu étroit, question de rapport anatomique avant tout, mais un bon coup, un mec qui baise pour prendre son pied et aime également sentir l'autre jouir.

Moi aussi : j'ai envie de baiser, tu es à mon goût en cet instant, alors viens-là, pompe-moi la queue, sors la tienne, je la fourre dans ma bouche et te sens vibrer, retourne encore à ma bite, elle est épaisse et c'est bon, file moi ton cul poilu que je le dévore, je plonge y saouler ma barbe et ma langue, et je t'encule... Pas envie de te faire mal, envie de t'entendre grogner, couiner, gémir, prendre du plaisir, envie de sentir que ma queue te fait du bien, envie de me retenir de lâcher la purée trop tôt.
Branle-toi, fais ce que tu as envie, mes boules t'étouffent, bouffe-moi le cul, prends ma grosse queue dans ta bouche, regarde-moi te traiter comme une pute, regarde-moi jouir sur ta gueule.

On reprend notre souffle, on rigole, on souffle, on respire et on retrouve à nouveau la conscience des lieux. On s'essuie, je remarque à nouveau que tu es extraordinaire, et je constate les adaptations nécessaires autant que structurantes.
Tu ne me demandes pas mon "tél", tu sais toi aussi combien cette manière de midinette qui a besoin de se rassurer sur sa moralité est ridicule.
On a bien baisé, c'est bon de baiser avec toi.

samedi 14 février 2009

Deux roues : Vélov

Enfin du nouveau pour les Vélov !

Depuis quelques mois j'avais remarqué que l'attache sur le vélo avait changée : non plus un système de grosse bague autour du cadre, entourée de plastique, pas très solide contre les attaques des débiles qui ne trouvent rien de mieux à faire que déglinguer des vélov quand leur équipe de foot gagne (Le 17 mai 2008, lors du 7e sacre de l'Olympique Lyonnais, 180 vélos ont été arrachés des stations lyonnaises).
Mais je viens d'apprendre que beaucoup de choses vont enfin changer en 2009 sur le système de Vélov. Créé en 2005, les Lyonnais avaient donc essuyé les plâtres avant le Vélib de Paris.

Ce qui va changer :
- nouveaux vélos, plus légers, plus solides et au poids mieux réparti.
- abonnements complètement pilotables sur le site internet.
- abonnements courts sans carte.
- nouvelles bornes avec affichage des plans de quartier, vélos disponibles en 10 secondes, informations par WAP, double-capacité aux plus grosses stations.
- nouvelle tarification, un peu plus chère mais toujours l'avantage d'une heure gratuite pour les abonnés combinés Técély-Vélov.

samedi 10 janvier 2009

...deux fois 17 ans (On n'est pas sérieux quand on a...)

Ça y est, j'ai 34 ans !
Et pour fêter cela tranquillement, la soirée fut bien tranquille.

A 18h tout d'abord : réunion politique. La réunion était régionale, mais parmi les six autres membres, l'un était dans un groupe départemental auquel je suis fermement opposé. Pourtant, pas de querelle stérile, juste une petite tension dans le dialogue sur un point ou deux, mais constructif. Je suis fier de faire partie de ce parti (!) intelligent.
Après la réunion proprement dite, nous sommes allé prendre un apéritif au petit bistro La Traboule, Petite rue des Feuillants. Sympa et très convivial, même si j'ai constamment été interrompu par les coups de fil me souhaitant un beau naniversaire.

Puis dîner au Nord, rue Neuve. Plateau de fruits de mer en entrée ! MIAM ! Trois types d'huitres : Marennes, Bretagne et Normandie. Hormis l'épaisseur des coquilles, seul la salinité était sensiblement différente, et mes préférées furent normandes. Puis des poissons grillés, et enfin une meringue avec glace et crème fouettée fondante à souhait...

Enfin, direction le Station B, à la Martinière, pour y revoir quelques copains, faire de nouvelles rencontres, fricoter à quatre dans un recoin, et faire la fermeture dans la rigolade. Et retour à la maison à vélo, bien couvert et heureux.

Au final, la soirée fut bien tranquille, pas de "grosse teuf" comme on me l'a demandé. Juste être bien avec l'homme que j'aime, rencontrer des gens que l'on aime, ravir tous les sens, jouir et être heureux.
Un anniversaire tel que je voudrais toute ma vie.

mardi 6 janvier 2009

Deux jambes à muscler

Un truc dont je ne m'étais pas vraiment rendu compte à Lyon : personne ou presque n'est vraiment surpris qu'il n'y ait pas d'ascenseur à des étages parfois élevés.

A Paris, on ne peut pas dire que chaque immeuble en soit pourvu, loin de là, mais la ségrégation sociale selon les étages est toujours bien vivante et par conséquent le nombre de marches pour arriver à un appartement est encore bien souvent inversement proportionnel au nombre de zéros des revenus de ses occupants.

Ici, ce n'est pratiquement pas vérifié, paradoxalement grâce au relief de la ville. Les collines de la Croix-Rousse et de Fourvière imposent déjà pas mal de marche et de marches pour atteindre des appartements parfois très couteux, grâce à des vues imprenables. Alors dans un immeuble ancien, pas de plainte s'il y a plus ou moins 100 marches.

Et ça tombe bien, il y en a 101 pour arriver chez moi.