samedi 16 avril 2011

De l'attraction à la redécouverte

Qu'est-ce qui leur plaît ?

Ma bite, c'est certain.
Ma barbe, c'est étonnant comme ça marche.
Mon regard, pourquoi pas.
Ma gueule, le brun latin.
Ma taille, 1m83, peut-être.
Mes poils, ils ne sont pas si fournis.
Mon attitude, elle est travaillée l'air de rien.
Mon discours, affiné au cours des années, adapté à chacune de leurs réponses, variable selon mon humeur mais toujours là pour plaire et convaincre.

Et en ce moment mon cul.
Mais... ce n'était pas prévu...Soit.

Alors bouffe-le moi, caresse mes poils, prends mes fesses dans tes mains, fait vibrer ma rondelle du gras de ton doigt le plus habile, fais glisser ta langue dans mon petit trou, viens trouver ma prostate sans que je te sente avancer, et réveille mon cul.

mercredi 10 novembre 2010

De la maturité

A trente-cinq ans, j'arrive à baiser tranquillement la plupart du temps.

Au bordel, après une soirée bien arrosée dans mon bar favori, parce que j'avais envie de cul, rien que de cul, pas de socialiser, draguer, etc.
Un personnage extraordinaire - d'aucuns diraient "freak" parce qu'ils n'ont de repères que la normalité médiocre - avec qui j'avais discuté vaguement sur un site de drague, me fait de l’œil.
Ah ouais ?... Bon OK allons-y.

Un peu étroit, question de rapport anatomique avant tout, mais un bon coup, un mec qui baise pour prendre son pied et aime également sentir l'autre jouir.

Moi aussi : j'ai envie de baiser, tu es à mon goût en cet instant, alors viens-là, pompe-moi la queue, sors la tienne, je la fourre dans ma bouche et te sens vibrer, retourne encore à ma bite, elle est épaisse et c'est bon, file moi ton cul poilu que je le dévore, je plonge y saouler ma barbe et ma langue, et je t'encule... Pas envie de te faire mal, envie de t'entendre grogner, couiner, gémir, prendre du plaisir, envie de sentir que ma queue te fait du bien, envie de me retenir de lâcher la purée trop tôt.
Branle-toi, fais ce que tu as envie, mes boules t'étouffent, bouffe-moi le cul, prends ma grosse queue dans ta bouche, regarde-moi te traiter comme une pute, regarde-moi jouir sur ta gueule.

On reprend notre souffle, on rigole, on souffle, on respire et on retrouve à nouveau la conscience des lieux. On s'essuie, je remarque à nouveau que tu es extraordinaire, et je constate les adaptations nécessaires autant que structurantes.
Tu ne me demandes pas mon "tél", tu sais toi aussi combien cette manière de midinette qui a besoin de se rassurer sur sa moralité est ridicule.
On a bien baisé, c'est bon de baiser avec toi.

vendredi 6 août 2010

De plus en plus

Ça ne s'arrange pas.
Les années passent, et cette monomanie s'accentue : s'il n'y a pas un minimum de poils sur les fesses, je ne peux plus m'abandonner.

Les culs imberbes, les rasés ou épilés, c'est triste. Certes j'arrive à baiser avec, à titiller, à pénétrer, à bourrer, à jouer agréablement... mais au final je reste tout à fait conscient et c'est comme si je me regardais baiser.

Tandis qu'un beau cul sauvage, au pelage libre, au toucher frémissant, au contact profond, un cul contre lequel je voudrais concentrer toute la surface de ma peau pour m'y frotter, m'y perdre. Quel sensation pleine de remplir la paume d'une rondeur de fesses poilues, puis de fourrer tout le visage entre elles, le menton contre les couilles, la barbe mêlée aux poils drus de ce cul dans lequel se damner... Et lorsque j'y rentre, l'intérieur de mes cuisses pèsent contre ces jambes poilues, l'aine concave emplie de cette rondeur soyeuse, le frottement profond et humide, la courbe de la croupe qui se tend pour avaler ma queue...

Le contact des poils contre les poils, la peau enrichie de son enveloppe... Rien que de la nature, rien que du sexe d'hommes pour le corps, revenir à sa condition animale.

samedi 10 juillet 2010

Fémidom ?

Le fémidom, c'est le préservatif féminin, mot construit à partir de condom et femme. Pas très joli comme mot, pas très joli comme objet non plus.

L'utilisation initiale, elle est relativement simple (même pour moi qui n'ai jamais mis quoi que ce soit dans un sexe de femme) : on le sort de son sachet, on le déplie, on le tort en maintenant les deux anneaux, on l'introduit dans le vagin comme un tampon, et quadn l'anneau est entré en entier, le tout se déroule et on n'a plus qu'à se faire ramoner le con.
Le fémidom est en polyuréthane et non en latex.

Mais il y a une autre utilisation, pas très femme et qu'on appellerait plutôt anudon...
Il faut retirer l'anneau interne, se le fourrer dans le cul, ou se le faire mettre par une bite ou une main, et plutôt sans lubrifiant afin qu'il ne glisse trop facilement une fois posé.

L'intérêt de l'utiliser pour se faire enculer, c'est d'abord pour l'actif : la bite n'est plus enserrées dans du latex, on peut lubrifier avec du gras, et on peut donc l'utiliser dans l'eau, on peut entrer et sortir comme on le ferait sans aucun préservatif, et en plus le polyuréthane du fémidom est plus solide que le latex de la capote, ce qui réduit fortement le risque de rupture.
Et pour le passif, il n'y a pas le frottement du latex qui peut être irritant.
Pour les deux, le polyuréthane transmet mieux la chaleur du corps de l'autre.

Autre avantage : on peut s'y mettre à deux (entre deux actifs en couple par exemple) et la double sodo devient encore plus bandante.

Le seul défaut, c'est le bruit, un peu celui d'un sac plastique, mais pas si gênant que ça, ça empêche pas de prendre son pied.
Ah si l'autre défaut c'est le prix... un peu plus de 2 € l'unité, c'est pas donné. Mais on peut en trouver gratuitement dans certaines associations de lutte contre le sida par exemple.

lundi 31 mai 2010

Deux ou trois ?...

Les partouzes à sept, à dix, à soixante-huit... je m'en suis saoulé lorsque j'étais plus jeune. Paris était sans doute la meilleure ville pour goûter à tous les styles, des intimes en alcôves douillettes, des flamboyantes en terrasses ensoleillées, des brutales en caves humides et puantes, des anonymes fébriles aux recoins de quais sombres, des festives en clubs d'aisés trentenaires, etc.

Maintenant ça me fait un peu chier. C'est toujours un peu la même chose, y'a toujours du bon et du moyen, mais au final on arrive peu à prendre du plaisir totalement. Et en tout cas ça ne m'excite plus vraiment. Je préfère baiser à deux, à trois.
A deux ou à trois ?

A deux c'est intense, c'est exigeant, c'est aussi plus profond sans doute quand ça marche bien, et peu de choses permettent de le prévoir.
A trois c'est sympa, c'est enivrant, c'est aussi moins profond et plus superficiel,mais c'est plus varié et plus amusant.

Tout seul c'est... ça soulage, c'est à peu près tout.

samedi 10 avril 2010

Deux couilles une bite. Les miennes. Rien que ça.

Savoir s'il ne s'intéresse qu'à ma queue ou bien davantage de moi... ?
Sympa, vraiment très beau, très bien foutu, il me biberonne, il me biberonne.

Marié, intégré. Discret, il faut être discrets. Mais les coins tranquilles le soir se font de plus en plus rares en ville... Les terrains vagues et chantiers se terminent et finissent en trottoirs d'immeubles de bureaux imperméables.

Il ne veut que ça : l'avoir dans la bouche, la pomper, la pomper, que je lui tienne le crâne pour lui baiser la bouche... et lorsqu'il réussit à me faire venir, sa bouche n'en peut plus, plus rien n'existe que l'arrivée de mon foutre... il s'en couvre la barbe, s'en délecte et jouis.

On se quitte, et on se revoit, une autre fois, n'importe où, rebelote. Y'a que ma queue qui compte, qu'elle bande, qu'il la pompe et qu'elle crache.
Ma queue.

mardi 24 novembre 2009

Deux bites valent mieux qu'une


"J'ai réfléchi, deux bites valent mieux qu'une"

C'est ainsi qu'il s'est décidé à venir finalement. Il était minuit vingt, boulot le lendemain, alors faut pas traîner qu'on lui a dit.

Il arrive, s'agenouille, prend une position d'orant lubrique, et puis rapidement on passe à une position orante plus orientale...


Un copain écrit sur FesseBouc : "Je me touche avant minuit". De son erreur, j'avais cru qu'il se Touchait, ce qui est un excellent moyen de s'endormir sereinement quand on n'a pas de garçon au courant des meilleures positions pour prier.